La propriété "Lacombe" a été vendue en 1857 par Jean-Baptiste LACOMBE, qui l'avait héritée de son oncle, à son beau-frère Joseph LAVIGNE. Celui-ci l'a cédée quelques années plus tard à la famille ROUGEUX, d'où une première appellation populaire "Le Clos Rougeux". Ont habité en cette demeure :
- Suzanne LAVIGNE 1815-1900
Joseph LAVIGNE
- Jean Edmond ROUGEUX 1846-1900
- Elise ROUGEUX 1854-1921
- Edouard ROUGEUX 1884-1937
Ce dernier, lieutenant colonel et médecin militaire en retraite, a exercé quelque peu à Sevrier, notamment au hameau de La Combe. Après la mort d'Elise ROUGEUX, la propriété a été acquise par la famille CHARREYRON et très vite revendue à Madame Veuve ARCHDEACON, née Anne de ROCQUIGNY. Cette propriété est devenue "Le Clos Savoyard", pension de vacances pour dames et jeunes filles. Permettez-moi d'ajouter une petite anecdote authentique. Pendant la période 1940-194? Il y eut d'abord l'occupation italienne, ensuite l'occupation allemande. Tout était très rationné, sinon introuvable, tel le charbon et le problème du chauffage se posait sérieusement. Une grande partie de la forêt privée de Sevrier, située sur le plateau du Semnoz, facilement exploitable avait été "réquisitionnée" et rasée complètement, malgré l'indignation et les protestations des propriétaires spoliés ; le bois, seulement le feuillu, étant destiné à la ville d'Annecy. Par la suite, ce sont les "Clos", qui subirent la "réquisition" pour une partie des arbres d'ornement qui s'y trouvaient. Au Clos Savoyard, deux énormes séquoia (plus de 4 m de diamètre) situés près de la route du col de Leschaux, furent abattus et débités comme bois de chauffage. Par la suite, quand Madame ARCHDEACON revint à Sevrier pour la première fois et qu'elle constata la disparition de ses deux arbres, elle entra dans une folle colère, restée célèbre dans la mémoire des témoins et voisins.
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